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[creativ_columns structure=”40|60″][creativ_col position=”a”]banque-alimentaire[/creativ_col][creativ_col position=”b”]Les Banques Alimentaires ont été fondées sur des principes qui régissent encore le quotidien des 98 Banques Alimentaires et antennes : la lutte contre le gaspillage alimentaire, le partage, le don, la gratuité, le bénévolat et le mécénat.
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[creativ_columns structure=”40|60″][creativ_col position=”a”]citizenship[/creativ_col][creativ_col position=”b”]

Résidences de loisir, bureaux de jardin, crèches, dojo, maisons privatives, habitat groupé, garages, résidences sociales et bungalows; Constructions basse consommation, architectures respectueuses de l’environnement …

Nos modules s’adaptent à tous les besoins.
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[creativ_columns structure=”40|60″][creativ_col position=”a”]caroux[/creativ_col][creativ_col position=”b”]La SICA du CAROUX est une coopérative de Fruits et légumes. Nos 600 apporteurs constituent l’une des forces de notre coopérative.
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[creativ_columns structure=”40|60″][creativ_col position=”a”]logorevivre[/creativ_col][creativ_col position=”b”]Créée en 2011, la plateforme logistique REVIVRE Pays d’Oc, offre une gamme de prestations professionnelles au service des solidarités locales et nationales. Disposant d’un entrepôrt équipé et d’un espace à température dirigée,  REVIVRE Pays d’Oc représente un véritable outil de développement des épiceries solidaires.
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[/creativ_col][creativ_col position=”b”]Ouverte depuis septembre 2009, la Cistella de Marianne est le second chantier d’insertion (ACI) créé par l’A.N.D.E.S pour favoriser l’accès des fruits et légumes auprès des personnes en situation de précarité. Elle récupère et trie les fruits et légumes invendus de plus de 30 entreprises et groupements de producteurs, puis les redistribue, moyennant une petite participation financière, à une quarantaine de structures d’aide alimentaire (épiceries solidaires, Restos du cœur, Banque alimentaire, etc.) situées majoritairement dans les Pyrénées Orientales, mais aussi dans l’Aude, la Haute-Garonne et l’Hérault.
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Le Collectif

Collectif né le 19 novembre 2009, réunissant les responsables des différentes confessions religieuses, ainsi que les responsables des principales associations présentes sur le Quartier St Martin, les présidents et membres actifs des Comités de Quartier des Près d’Arènes (Aiguerelles-La Rauze, Mion, St Martin et Tournezy), et la Mairie avec l’Adjointe au Maire, le chargé de mission, et le secrétaire.

Ces réponses sont issues du constat que tout le quartier était frappé par la pénurie d’emplois, en premier pour les jeunes de St Martin malgré la rénovation massive du quartier menée par la Mairie et l’Agglo. Ensuite, de manière plus diffuse mais quotidienne, par la non-communication conviviale entre les membres des différentes communautés, qui s’ignoraient et ignoraient donc ce que pouvait apporter l’autre en termes de citoyenneté et de convivialité.

Laïcité et Religions

Les expositions inter-cultuelles présentent les 3 religions méditerranéennes (chrétienne, musulmane, juive) et proviennent du même Livre, des actions réunissant les jeunes du quartier (programmes d’activités sportives). La seconde année du fonctionnement du Collectif, les actions ont pris la forme d’une semaine « Laïcité et Religions » (conférences, expositions, médias) et du Festival de la Tolérance au Parc de la Rauze en mai dernier.

Les réunions qui étaient quotidiennes, sont devenues hebdomadaires, pour finir par s’établir sur un rythme de 3 semaines depuis 2 ans.

Les assemblées réunissent régulièrement 30 à 60 personnes, selon l’actualité.

La particularité de ce Collectif est d’avoir su rassembler les bonnes volontés du secteur public, et donc laïc, avec les responsables des grandes religions vivant sur le quartier. « Lorsqu’il y a le feu, on ne va pas trier les bonnes volontés avec un brevet de laïcité, mais plutôt rassembler ». Cette démarche a été très efficace, mais a troublé bien des repères politiques chez les pratiquants de la Libre pensée bien au-delà du seul quartier des Près d’Arènes, et qui pour la plupart ont refusé de rejoindre ce Collectif.

Ce Collectif est constitué pour un tiers par les membres des 4 Comités de Quartiers et CCS, un tiers par les responsables des associations des Près d’Arènes, et un tiers par les représentants des différentes confessions présentes sur le quartier.

Ce collectif obéit à certains principes qui sont tous compatibles avec la laïcité :

Il n’y a pas de réflexion de chapelle, mais toutes les actions et propositions sont toujours ouvertes à tous les habitants indépendamment de leur religion. La fête de l’Aïd tenue sur le parvis de l’église, en 2009 et 2010, en est l’action symbolique. Cette démarche est un souci constant depuis le tout début. Toutes les actions sans exception, ont toujours été tournées avec une attention constante vers les pratiquants de toutes confessions, et les audiences des associations laïques du secteur social et de proximité.

Le Collectif est (encore aujourd’hui) le seul espace de partage des informations entre les associations, qui peuvent travailler en synergie de calendriers et même de moyens techniques (Festival de la Tolérance, vin chaud et vide-greniers du CQ A l’Ecoute St Martin par ex.) Le Collectif est également le lieur de la connaissance et de la discussion autour des grands et petits dossiers de l’urbanisme et voirie menés par la Ville et l’Agglo.

L’expérience du Collectif est mieux fondée aujourd’hui, avec la baisse très significative de la micro et petite délinquance, et un vécu plus convivial et moins conflictuel avec les jeunes du quartier. L’action des associations du Collectif a été très souvent inscrite dans le cadre des activités intergénérationnelles, aussi bien qu’interculturelles.

Des réunions globales, chaque mercredi soir de novembre à fin décembre, puis une semaine sur deux, et enfin toutes les 3 semaines depuis fin février, réunissant l’ensemble des personnes concernées, pour mettre en place ces solutions (de 60 ) 30 personnes selon les semaines). Ces réunions générales ont permis de confirmer les diagnostics, puis de mettre en place des solutions, et enfin de mettre en place une exposition consacrée aux relations entre les religions et la citoyenneté.

Bref résumé de l’évolution de la situation :

Les esprits très échauffés se sont rejoints dans une volonté commune de dialogue apaisé, volonté très fermement portée et soutenue par les responsables des différentes communautés religieuses.

La première réunion générale a permis d’affirmer, à l’unanimité des présents (une soixantaine), que les difficultés du quartier sont d’abord sociales plutôt que culturelles, et que la seule solution était « Tous ensemble ». Dans ce sens, l’Eglise a invité la communauté musulmane à fêter l’Aïd sur ce parking, pour démontrer par un acte symbolique fort à toute la population riveraine que cet espace est un bien commun et non un territoire de conflits intercommunautaires.

Les jeunes adultes ont pu présenter 3 axes principaux de revendications : des activités sportives (qui ont été mises en place rapidement) ; un besoin de local pour pouvoir se réunir ailleurs que dans la rue (un projet de local ouvert à toute la population, plutôt qu’à telle ou telle catégorie, a été retenu) ; un accès à l’emploi facilité.

Les associations du quartier sont nombreuses, mais souffrent d’un manque important de visibilité et même de coordination entre les temps forts de chacune des associations : la décision de confectionner une plaquette commune de présentation a été retenue.

En conclusion :

Depuis le début de ce cycle de réunions, il n’y a plus eu de problèmes graves.

Le vivre ensemble a été rétabli, le quartier St Martin a pu imposer son besoin de convivialité, plus fort que le communautarisme.

L’exposition de début mai 2010 a permis de réaffirmer, les fondamentaux de la citoyenneté et du respect des différences ; elle a rencontré une affluence importante.

Ce résultat est encore intermédiaire :

  • D’une part, si la bonne entente et la cohabitation est obtenue, le stade suivant sera celui de la mixité, incluant notamment des mariages interreligieux et intercommunautaires ;
  • D’autre part, les causes économiques et sociétales restent inchangées avec un insupportable taux de chômage des jeunes adultes ; ma rénovation du quartier, avec le Tram 3, permet d’espérer un assouplissement de ces conditions.

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